J'attends ce coup de fil de l'étranger. Je l'attends comme si ma vie en dépendait.
Ces dernières semaines j'ai demandé quasi quotidiennement la même chose à l'univers.
Ce coup de fil me dira si on m'entend là haut, si la réalisation d'un de mes rêves les plus chers est envisageable.
Chaque minute qui passe tord davantage mon cerveau et mon ventre.
Dans quelques jours, je fêterai un triste anniversaire. Je voudrais aussi que ce soit la fin d'un cycle. La fin d'une tranche de vie que je ne souhaiterais même pas au pire des décérébrés, et dieu sait que j'en ai côtoyé de très près ces dix dernières années.
Je veux continuer à m'enfoncer dans cette période rose que je connais depuis plus de deux ans.
La couleur pastel de mes rêves, loin d'être mièvre, ferait certainement rire bon nombre d'handicapés de la relation, mais moi, elle me cajole le cœur et le corps.
Merci.