Je fume je bois et je me sens triste.
Je regarde certains amis, certains autres et je les envie un peu finalement d’arriver à
se dire simplement leurs sentiments compliqués.
Le voisin va et vient la journée
en faisant cogner les sourds pistons de sa Harley. Mon mini cul sur selle et les bras autour d’une taille poilue, c'est le rêve que je fais.
Je me sens seule au fond de ma
culotte pour tout dire. Ce sentiment d’abandon incommensurable qui remue le bide et serre le cœur. Tous ces
sourires de soirée, ces corps sculptés que l’on se fabrique pour mieux vivre nos
solitudes sont autant de petites compensations contre la nature parfois cynique de
nos pensées.
Les regards sur mon corps loin de
me flatter me dégouttent. Les mains des hommes, leur regard, tout ça ne me fait
plus de bien. Je n’aime plus plaire et pourtant le jeu continue. Plus vous leur échappez, plus ils vous
poursuivent. Restez inaccessible et ils rampent. Antique manège dans lequel plus le cheval est vieux, plus il court.
Aucune théorie sur les hommes ou les femmes n’est valable. Ceux qui généralisent et vous assènent leurs vérités sur un genre sont forcément dans une simplification rassurante. Bien à plaindre sont nos cœurs clos quand ils s’accrochent à ce semblant de maitrise de ce qu’ils ne veulent pas comprendre.
Aucune théorie sur les hommes ou les femmes n’est valable. Ceux qui généralisent et vous assènent leurs vérités sur un genre sont forcément dans une simplification rassurante. Bien à plaindre sont nos cœurs clos quand ils s’accrochent à ce semblant de maitrise de ce qu’ils ne veulent pas comprendre.